1. |
De l'atome à la lumière
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1 De l'atome à la lumière
Tout miser sur l'inconnu
La non-maîtrise inconsidérée
L’abus de confiance total
Au final une bande d'irresponsables
Savants fous grotesques
Marionnettes aux bourses sèches
Enflées percées
Voyez-les maintenant prêts à pleurer
Jouer aux dieux lorsque l'on est qu'un insecte
Vouloir la puissance et nier le reste
L’énergie sans se soucier
D’un quelconque prix
Bâtir encore et toujours
Plus grand, plus rapide
Et toujours le même leitmotiv
L’argent
Le mensonge
Enfantant corruption, meurtre, suicide et même génocide
Une lutte pour le pouvoir
Même si c'est
Une bête
Indomptable
On ne cherche pas l'erreur
On désigne des coupables
On domine par la peur
On n’attrape pas les responsables
On confond service
Avec asservissement
Et sévices
Les masses noyées
Sous ce qui reste
Du gravât de leurs vies
Et des fausses promesses
On les gave, on les utilise
Et la poignée d'indignés
Qui osent lever la tête
Deviennent marginaux
Et disparaissent
Passent du réel
Au subliminal
Disséminés en particules à travers les cieux
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2. |
Patient zéro
04:40
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2 Patient zéro (FT Mathieu Ricou LIZZARD)
On berce notre futur
Dans des effluves de dioxine
Pauvre cobaye docile
Patient zéro à l'article de la mort
Bientôt passera son corps flottant
Souillé de trans-gènes
Qui rendent fébriles
Asthmatiques
Les esprits s'emplissent et noircissent
Rendus claustrophobes sous un nuage toxique
Le mal-être prend une ampleur sans précédent
Et disparaît noyé dans une marée acide
Un amas irradié de particules se substitue à l'air ambiant
Si infime que leur meurtre est indolore
Une pluie de pesticides
Nous certifiant bio
Système immunitaire piraté
Une brèche dans nos défenses
Plus une once de résistance
Génération décadente
On condamne notre progéniture à une fin tragique
Lente, agonie, violente
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3. |
La sculpture de soi
03:56
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3 La sculpture de soi
Individu hyper moderne
Imprégné par la mélancolie
Sous mes yeux se dessinent des cernes
Absurde constante de la tyrannie
Le consentement à l'abondance
Le dessin de mon utopie
L'existence est une puissance
le théâtre de l'hypocrisie
Submergé par des images
En guise de perfusion
Du réel, je vis au large
Vide de sens et de réflexion
Par la quête de l'excellence
Du souci du corps et de la foi
Ce dilemme nous mène à la décadence
Mon âme préfère la sculpture de soi
Me sortant de cet abysse implacable
Je ne veux plus faire illusion
De la résistance, je me sens capable
Au delà de toute passion
La capacité à la magnificence
Par la simple jouissance de cette voie
L'esthétique est une élégance
Plus qu'un credo, un choix.
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4. |
Memento
06:01
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4 Mémento
SI la mémoire se blesse,
Elle veille à la conserver
Gardienne des souvenirs
Instant à jamais figé
Une lucarne ouverte,
Sur des morceaux d'existence
Portion d'espace imprimé,
Amputé d'une dimension
Octroyant le pouvoir
De répliquer à l’ infini
Des moments, des histoires
Que les années avaient ternies et jaunies
Dépassant les limites du rêve
Pleins de failles d'éléments déconstruits
Captant des fragments de secondes à la volée
Venu d'un temps qui ne reviendra jamais
Morceaux D'existences
Fractions de secondes indélébiles
Art de la contemplation
Témoignage immobile
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5. |
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5 Des sirènes et des bombes
Le chant des bombes résonne
Aux oreilles de l'homme libre
Comme la complainte magique des sirènes
les attire
Enivrant
ses plus profonds désirs
Pervertissant
Sa plus noble étincelle
Qui jadis
Le rendit valeureux
Chevalier
Aux armoiries flamboyantes
Paladin
Pantin d'un ordre incestueux
Corsaire
impitoyable fou furieux
Elles entonnent un chant hypnotique et guerrier
Qui éveille son penchant immoral aux allures bestiales
Aiguisent son pantagruélisme carnassier
Sa boulimie
Ses sens et ses repères le trahissent
Avançant a corps perdus dans une odyssée fatale
Voyez le errant comme un misérable
Une quête absurde
Une lutte inégale contre les bas instincts de grand simien
un aller sans retour
L'éternel voyage du héros
Vers les noires frontières du monde
L'odyssée légendaire d'un voyageur
Noyé dans son destin
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6. |
Fragments oniriques
05:11
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6 Fragments oniriques
du bout des doigts
à peine je les effleure
s'ils m'ouvrent la voie
vers des mondes meilleurs
je me demande parfois
leurs véritables teneurs
ce qui m'emporte là bas
dans ce désert sans saveur
malgré moi
ces spasmes
font régulièrement leur sale besogne
ils déclarent
la guerre sans revêtir l'uni-forme
l’antithèse
la version minable de mon moi propre
détestable
un rejet dans les limbes
profanées
parle-moi des rêves
ces mondes abstraits qui existent au delà
l'instant d'une trêve
nous ne sommes que des carcasses sans nos états d'âme
une expérience brève
sensation immonde ou notre mental se noie
raconte-moi des histoires surnaturelles
ou les infinis s'imbriquent en moi
donnant à mes organes une puissance démentielle
la même essence que le roi des rois
des fragments oniriques
confus par toutes ces voix
j'n'ai plus la notion de l'heur
les âmes en sont restées coites
leur silence sans douleur
je me demande parfois
d’où proviennent ces erreurs
à peine je les effleure
du bout des doigts
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7. |
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7 Palbe (La dernière renaissance) ft Zélie
O toi qui traverse les siècles sans subir les affres du temps
Qui dans un état d'éveil atteint la fin de l'ignorance
Le lotus comme posture en méditation permanente
Ton dernier souffle terrestre ta flamme s'éteint en silence
S'offre à toi la paix suprême
Le détachement
L'illumination de ton non-être
La vacuité absolue
Tu deviens le tout, le lien, le vide
L’origine des phénomènes
Échappant à la cognition humaine
Libéré des agrégats d'existence
Tes trois soifs étanchées
Les sens, l'existence, la non-existence
Délivré des mondes de la forme
Voilà ta dernière renaissance
Par ta volonté exhumée incorruptible entité
Relique humaine à l'aspect inchangé
D'une transe profonde tu acquiers la pureté
Mais les blessures quelles qu'elles soient te font encore saigner
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8. |
Interlude
03:57
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9. |
Le théorème de Moebius
05:06
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9 Le théorème de Moebius
Attablés en une ronde assemblée
Les enfants s'agitent
La peur de ce qui arriverait
Une sentence fatidique
S'il ne prend pas garde
La menace que son voisin exerce
L’exècre, sème la panique
Il faut l'éliminer !
L’empêcher de nuire
Ou pire de riposter
Il doit se soumettre
Abdiquer
Ne plus incarner
Qu’un vague souvenir
Croire en un avenir
En voilà une jolie fable.
Ils ont le monde
Comme aire de jeu monumentale
Pris dans un piège
Dans une spirale vers l'infinité
L’œil d’un cyclone
Un Moebius quasi parfait
Chacun presse son canon
Sur la tempe de son voisin
Ils ont le monde
Comme aire de jeu monumentale
S’effondre le monde
Vers une ère infernale
S’exerce un équilibre dans la terreur
Ou la moindre erreur logerait au final
Une rafale de balles dans les cervicales
Achevant dans la douleur ce règne de fureur
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OESTRE Limoges, France
Créé en 2003, Oestre (Metal Indus) s'est réuni autour d'un projet : proposer une musique originale et novatrice, mélange de métal moderne (Meshuggah, Textures) et de musique électronique. La présence de samples oppressants contribue à développer l'atmosphère malsaine de leur musique. ... more
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